Née en 1941 à Sao Vincente, Cesària grandit dans une famille pauvre,

entourée de ses 4 frères et sœurs.

Son père, violoniste et guitariste, meurt alors que Cesària n'a que 7 ans.

Elle est alors placée dans un orphelinat, où elle prendra des cours de chant.

C'est au gré des rencontres que Cesària fait ses débuts dans la chanson.

Eduardo, guitariste portugais, lui apprend la musique capverdienne et avec lui,

elle commence à chanter dans des petits bars locaux.

Vient ensuite Gregorio Gonçalves, qui lui ouvrira les portes de la radio Barlavento.

Son passage sur les ondes fait de Cesària une étoile montante

qui enregistre deux premiers 45 tours à cette occasion.

Alors qu'elle est reconnue dans le pays entier,

le passage du Cap Vert à l'indépendance en 1975 implique une nouvelle politique,

sous laquelle de nombreux bars et salles de concert sont contraints de fermer.

Cesària se retire alors de la scène, faisant face à des problèmes budgétaires.

Après une dizaine d'années d'absence, Cesària doit son comeback musical à José da Silva,

originaire du village natal de cette dernière, et qui lui fera office d'agent.

 Un album intitulé "La Diva aux pieds nus", ne rencontre

le succès qu'auprès de la communauté capverdienne.

Il en sera de même pour son second album, "Distino di Belita".

 Pour se faire connaître du public, il lui faudra attendre le troisième disque, "Mar Azul"

et surtout "Miss Perfumado".

Sa chanson "Solade", relatant l'histoire des esclaves capverdiens,

 est un succès mondial ainsi que  son album Café

. Par la suite, elle est récompensée par un Grammy Award du meilleur album world music,

et une Victoire de la Musique.

La chanteuse s'éteint le 17 décembre 2011, des suites d'une insuffisance respiratoire.