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    Joe Cocker : retour sur les débuts du chanteur anglais

     

     

    John Robert Cocker est né le 20 mai 1944 à Sheffield, une ville minière du Nord de l'Angleterre.

    La musique, c'est le credo du jeune Joe qui quitte à 15 ans son lycée

    pour se consacrer à sa passion, la musique.
     
    Il est d'abord chanteur dans le groupe de son frère, Vance Arnold and the Avengers.

    Plombier le jour, il interprète la nuit les grands succès de Ray Charles .


    Après avoir essuyé un échec avec son premier titre, Joe Cocker fonde un nouveau groupe, the Grease Band, avec Chris Stainton, dont les productions se font davantage blues.

    En 1968, après quelques premières parties pour les Rolling Stones,

    il accède finalement à la célébrité avec une reprise des Beatles « With a Little Help from my Friends ».


    Un titre qu'il reprend dans un album éponyme,

    sur lequel on retrouve le guitariste de Led Zeppelin , Jimmy Page .

     
    Si sa notoriété est grandissante en Angleterre, il faut attendre 1969 pour que le chanteur se fasse connaître aux Etats-Unis lors du festival de Woodstock. Sa prestation fait de lui un artiste adulé.
    Fort du succès de « With a Little Help from my Friend », il interprète avec sa voix rocailleuse, reconnaissable entre mille, « Bird on a wire » de Leonard Cohen .
     
    Alors que ses albums « Mad dogs and the Englishman » et « I can stand a little rain » connaissent un large succès aux Etats-Unis, la carrière de Joe Cocker connaît un flottement pendant les années 1970. A l'origine de ce revers, son addiction aux drogues, qui le contraint entre 1980 et 1982 à suivre une cure de désintoxication.

    Dès lors, Joe Cocker reprend ses tournées, toujours avec le même succès aux Etats-Unis. Sa réussite ne se dément pas avec les albums « Sheffield level » en 1982 et « Unchain my heart » en 1987 qui le relance à l'étranger.
     
    Le titre sulfureux « You can leave your hat on », qui fait partie de la bande originale du film « Neuf semaines et demi » d'Adrian Lyne, se hisse au sommet des charts en 1986. Suivent « Have a little faith » (1994) et « Organic » (1996) qui témoignent d'un talent définitivement retrouvé.

    En 2002, il présente « Respect yourself » et deux ans plus tard, « Heart and soul », un disque de reprises, où l'on retrouve les tubes « Jealous guy », « I put a spell on you », « Every kind of people » ou encore « What's goin'on » réinterprétés à la sauce Joe Cocker.
     
    En 2003, l'artiste qui peut se targuer d'être l'un des seuls blancs à la voix de soul man noir, revient avec le deuxième opus de sa compilation « The Essentiel », le premier volume datant de 2000.
     
    En 2007, il reçoit un OBE, l'équivalent de la Légion d'Honneur britannique, pour services rendus à la musique. Pour fêter cette récompense, Joe Cocker donne plusieurs concerts à Londres et dans sa vile natale de Sheffield.
     
    Au cours des années 2000, il sort plusieurs albums, « Heart & Soul » en 2004, « Hymn For My Soul » en 2007 et « Hard Knocks » en 2010, qui lui donnent l'occasion de partir en tournée à travers le monde.
     
    En novembre 2012 sort le 23e album studio de Joe Cocker, intitulé « Fire It Up ». Pour ce nouvel opus, le chanteur s'est notamment entouré des talents de Ray Parker Jr.,  Joss Stone , Charlie Evans et Marc Broussard. L’album connaît un succès mondial, allant jusqu’à passer platine en Allemagne, où il dépasse les 200 000 copies écoulées. Il s’agira de l’album testament d’un artiste qui sera immortalisé à cette occasion lors d’un live enregistré à Los Angeles en septembre 2012. Le DVD vendu avec l’édition premium de l’album contient six titres, les derniers du chanteur.
     
    En tournée jusqu’à l’année dernière, Joe Cocker avait cependant dû mettre un frein à celle-ci. Touché par un cancer du poumon, il n’a pas gagné son combat contre la maladie et s’est éteint le 22 décembre 2014. En septembre dernier, Billy Joel signalait à son public que son ami ne se portait pas bien et demandait officiellement à ce que celui-ci entre au Rock’n’ Roll Hall of Fame.

     

     


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