• CHARLES MINGUS

     

     

    Charles Mingus : podcasts et actualités | Radio France

     

    Charles Mingus est un musicien et un compositeur de jazz américain né le 22 avril 1922 à Nogales,

    dans l’Arizona, et mort le 5 janvier 1979 à Cuernavaca, au Mexique.

    Considéré comme l’un des plus grands instrumentistes et compositeurs de jazz de l’histoire,

    il a laissé en héritage plus d’une cinquantaine d’albums, dont le célèbre Mingus Ah Um,

    ainsi que l’une des plus longues compositions de jazz, Epitaph.

    Ayant joué avec les plus grandes légendes de son temps, il est, lui aussi, entré dans l’histoire.

    Charles Mingus Jr naît le 22 avril 1922 sur la base de l’armée américaine de Nogales, en Arizona, où travaille son père, sergent. Peu de temps après sa naissance, il part vivre à Los Angeles.

    S’il ne peut écouter que de la musique d’église à la maison, Charles se passionne très tôt pour le jazz,

    et surtout pour Duke Ellington.

    Très jeune, il suit des cours de trombone, puis de violoncelle.

    Il doit, toutefois, abandonner ses rêves de carrière de violoncelliste, car cet instrument est réservé à la musique classique, domaine encore inaccessible pour les musiciens noirs à cette époque.

    Charles se tourne alors, à 17 ans, vers la contrebasse, tout en suivant des sessions hebdomadaires de jazz.

    Précoce, il compose déjà plusieurs morceaux, la plupart fusionnant la musique classique et le jazz.

    Au début des années 1940, le jeune musicien est engagé par Louis Armstrong,

    collabore avec plusieurs autres artistes et lance sa propre formation, Baron Mingus.

    Sa réputation de contrebassiste et de compositeur décolle en 1947, lorsque Lionel Hampton

     le recrute et enregistre sa composition Mingus Fingers.

    Deux ans plus tard, il rejoint le vibraphoniste Red Norvo et le guitariste Tal Farlow pour former un trio,

    qui connaîtra un grand succès en 1950 et 1951.

    Hélas, Charles Mingus est confronté au racisme de certains propriétaires de clubs,

    qui refusent de le voir monter sur scène, et quitte le groupe pour déménager à New York.

    Là, il se produit aux côtés de Charlie ParkerMiles Davis ou encore Bud Powell,

    et rejoint l’orchestre de son idole Duke Ellington, qui finira par le virer en 1953 à cause d’une bagarre.

    Un an plus tôt, Charles Mingus fonde le label indépendant Debut Records avec Max Roach,

    afin de pouvoir publier ses propres enregistrements.

    C’est par ce biais qu’il remporte son premier grand succès commercial grâce à l’enregistrement

    d’un concert avec Bud Powell, Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Max Roach.

    L’homme fâché du jazz

    Charles Mingus était aussi connu pour ses crises de colère, non seulement en coulisse, mais aussi sur scène.

    On le surnommait d’ailleurs à l’époque « The Angry Man of Jazz » (l’homme fâché du jazz).

    Un artiste prolifique

    Au milieu des années 1950, Charles Mingus entame sa période la plus productive.

    Après Pithecanthropus Erectus (1956), sa première œuvre majeure,

    il va enregistrer une trentaine de disques en 10 ans.

    On voit notamment sortir son plus célèbre disque, Mingus Ah Um (1959) comprenant le classique Goodbye Pork

    Pie Hat, puis Blues & Roots (1960), dans lequel il retourne à ses racines musicales et au gospel de son enfance,

    ou encore The Black Saint and the Sinner Lady (1963),

    considéré comme l’une des meilleures orchestrations de l’histoire du jazz.

    Après cette période phare, Charles Mingus connaît malheureusement des soucis financiers.

    En 1966, il se fait ainsi expulser de sa maison new-yorkaise et ralentit sa production.

    Au milieu des années 1970, le musicien ressent les premiers symptômes de la sclérose latérale amyotrophique,

    maladie qui l’empêchera de jouer après 1977.

    Charles Mingus n’abandonne toutefois pas la composition.

    Parti à Cuernavaca, au Mexique, pour se faire soigner, il y décède à 56 ans le 5 janvier 1979.

    Après sa mort, diverses formations de jazz se créent en son honneur, dont le Mingus Big Band,

    le Mingus Dynasty et le Mingus Orchestra, sous la direction de sa dernière épouse, Sue Graham Mingus.

    Sue contribuera également à faire connaître des œuvres encore inconnues de son époux, dont Epitaph,

    l’une des plus longues compositions de jazz jamais écrites, qui sera jouée la première fois en 1989,

    dix ans après la mort de Charles Mingus.

     

      

     

    « BILLY CRAWFORDTOM JONES »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Août à 14:30

    Bonjour .

    Voici un musicien de jazz qui m'interpelle  .

    J'aime beaucoup  !  Cet article parle très bien de lui et les vidéos sont une bonne sélection

    Compliment  , voila un blog qui parle musique  , d'où le plaisir  de venir jusqu'ici

    Merci pour ça  et merci aussi pour ta visite .

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