• CLARK TERRY

     

     

    Le musicien de jazz américain Clark Terry jouait de la trompette et du bugle avec une intelligence rare,

    révélant un sens de la mélodie et de l’harmonie qui jetait un pont entre les ères du swing et du be-bop.

    S’il fut l’un des trompettistes les plus expressifs du jazz moderne, il se distingua également

    par ses chansons pleines d’humour.

    Clark Terry naît le 14 décembre 1920 à Saint Louis, dans le Missouri. Pendant la Seconde Guerre mondiale,

    il joue de la trompette (1942-1945) au sein du All-Star Fantasy Swing Band à la Great Lakes Naval Training

    Station, une base de la marine américaine.

    Il rejoint ensuite l’orchestre de George Hudson à Saint Louis, avant de partir en tournée (1948-1951)

    avec le très populaire ensemble de Count Basie.

    Alors qu’il joue dans la formation de Duke Ellington (1951-1959), la gamme de ses inflexions et couleurs sonores

    s’élargit, en particulier quand il se glisse dans le rôle de Puck

    pour la suite shakespearienne d’Ellington, SuchSweetThunder.

    Premier musicien noir à jouer (1960-1972) dans le groupe de studio du programme télévisé The Tonight Show,

    diffusé par la chaîne N.B.C., Clark Terry se rend populaire par son art du scat,

    qui privilégie le jeu sur les onomatopées et les syllabes.

    Son album Mumbles (1964), en particulier, est un succès.

    On retrouve le trompettiste dans un quintet, au côté du tromboniste Bob Brookmeyer,

    dans le big band de Gerry Mulligan et en tournée avec le groupe de Thelonious Monk.

    Bien qu’il soit le plus souvent à la tête de petites formations, il emmène son Big Bad Band dans une tournée

    à travers le monde (1978-1981) organisée par le Département d’État américain.

    Très prolifique, il figure sur 905 albums, soit comme leader, soit comme accompagnateur.

    Le National Endowment for the Arts (Fonds national pour les arts) le qualifie de maître du jazz en 1991,

    et il reçoit un Grammy Award pour l’ensemble de sa carrière en 2010.

    L’année suivante, il publie une autobiographie, Clark. 

    Malgré la maladie, il reste actif comme enseignant.

    Le film documentaire Keep On Keepin’On (2014) le montre dispensant ses conseils à un élève.

    Il meurt le 21 février 2015 à Pine Bluff (Arkansas).

     
      

     

    « DAVID SANBORNBENJAMIN BOCCONI »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 3 Novembre à 16:58

    Bonjour et bon dimanche .

    Heureuse surprise de voir du jazz s"afficher de belle façon sur un artiste

    là trompettiste qui le mérite .

    j'apprécie !

     

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